CHOLESTÉROL ET POIDS

17 avril 2020
PRÉSERVER SA SANTE

Le cholestérol est un lipide (substance grasse) qui est normalement présent dans notre corps. Il est indispensable à notre fonctionnement. Ce n’est que son excès qui est préjudiciable à notre santé. La majeure partie du cholestérol est fabriquée par le foie. Le reste provient de notre nourriture.

On distingue depuis quelques années un «bon» et un « mauvais » cholestérol.

Le bon ou le mauvais cholestérol n’est pas une question d’alimentation. Du reste, les 2/3 du cholestérol de l’organisme sont fabriqués en interne. La notion de mauvais ou de bon cholestérol est liée à son association à une protéine qui le transporte. Quand il est associé à une protéine qui l’évacue de l’organisme via le foie (HDL-cholestérol), on parle de bon cholestérol. Quand il est associé à une protéine qui le maintient dans l’organisme (LDL-cholestérol), on parle de mauvais cholestérol. En fait, avoir trop de LDL-cholestérol est mauvais, alors que beaucoup de HDL-cholestérol est bénéfique.

Le cholestérol est le constituant indispensable de nos cellules. C’est le composant fondamental des membranes cellulaires : une partie importante du cholestérol est en effet utilisée pour la constitution de la couche lipidique des membranes plasmiques. 

Le cholestérol est le précurseur des hormones stéroïdes. Le cholestérol est entre autres utilisé par notre organisme pour la fabrication de substances comme la vitamine D. C’est le constituant essentiel de la bile.

Les études épidémiologiques ont permis de montrer que l’excès de  » mauvais cholestérol «  et le manque de  » bon cholestérol  » étaient des facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire. Le cholestérol est un des agents responsables de l’athérosclérose qui conduit aux maladies cardio-vasculaires.

Quelques mesures diététiques simples peuvent aider à faire remonter un bon cholestérol s’il est trop bas.

  • Consommer davantage d’acides gras polyinsaturés de la famille des omégas 3. Ces omégas 3 se retrouvent en grande quantité dans les huiles de colza, de noix et de soja.
  • La pratique régulière d’un sport (type endurance) intervient sur les paramètres métaboliques : la glycémie, la sécrétion d’insuline, le taux de cholestérol… Et c’est sur le bon cholestérol que l’activité physique influe, en augmentant son taux
  • Dans la majorité des cas, la phytothérapie associée à une diététique appropriée et une bonne hygiène de vie, permet de contrôler ces désordres métaboliques notamment l’hypercholestérolémie débutante ou moyenne. Les plantes médicinales sont très utiles pour contrôler l’hypercholestérolémie quand elles sont associées à une diététique appropriée dont on peut rappeler les points les plus importants : 
  • D’abord,  réduction de la quantité d’aliment surtout si l’excès de poids est manifeste.
  • Réduction des aliments riches en acides gras saturés qui augmentent le mauvais cholestérol : produits laitiers (beurre, crème, fromages), charcuteries (hormis le jambon cuit), viandes grasses, graisses animales, margarines dures.
  • Réduction des aliments riches en «acides gras trans» : principalement la croissanterie, la biscuiterie, certains pains enrichis en margarine.
  • En cas d’augmentation des triglycérides, éviter les sucreries et les boissons sucrées et alcoolisées, les fruits sucrés en abondance.

Il existe de nombreuses plantes médicinales qui sont actives sur la régulation du cholestérol.

Certaines agissent sur le métabolisme des lipides : par exemple l’ail qui est souverain dans ce cas. D’autres agissent sur la synthèse et l’excrétion des sels biliaires. Ce sont les plantes cholagogues et cholérétiques : artichaut, boldo, fumeterre, pissenlitromarin. Enfin, celles qui préviennent le développement des plaques d’athérome (épaississement des artères): thé vertginsengvigne rouge.

Marc Dumon

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